dimanche 26 février 2012

Chat laid


Cette année on va aller dans un chalet plate,
ca va sentir le vieux criss et on va jouer aux cartes.

On va skier sur not' fun,
les pattes en V pour dire "vache" pi "conne"
à celle qui mène en avant.




samedi 25 février 2012

« au mieux j’pogne la 18, au pire, une frite »

Ça fait vingt trois jours que jamais deux sans trois n’arrive pas. J’arpente tout Beaubien, du vidéo au restaurant indien, en espérant qu’on se retombe dessus au même coin de rue, ou alors à un autre parce que je ne cracherais pas sur quoi que ce soit, surtout pas sur toi. Même l’autre fois sur la plazza quand je me suis dit « au mieux j’pogne la 18, au pire, une frite », dans le fond, j’aurais volontiers manqué l’autobus pour t'envoyer un eille allô, tsé comme cette fois-là la deuxième. Au coin, en plus du mcdo et de la 18, il y avait un gars en bicycle comme je les aime, un gars un vrai avec du poil un sac cocotte le p’tit côté fou que je n'ai pas tant que ça pis toute. Ça a fait passer mes envies de  frite et de 18. 

 J’ai marché, il m’a semée. À tout prendre on ne laisse rien passer. 

-rimel

jeudi 16 février 2012

Je suis étudiante en Communications et « j’investis » dans NOTRE futur. Je veux réussir dans la vie, j’ai un iPhone et je n’ai pas de dreadlocks.

Mon billet sur la grève et les résultats de l'AG suite au vote contre la grève mardi dernier le 14 février en Communications à l'UdeM et en réaction à Marc-Antoine Morin, étudiant du programme dont les propos ont été largement diffusés dans les médias. Marc-Antoine Morin est pour la hausse, il est aussi pour la peine de mort et la torture de manière publique.





Je suis étudiante en Communications et « j’investis » dans NOTRE futur.

Je veux réussir dans la vie, j’ai un Iphone et je n’ai pas de dreadlocks.



DÉCEPTION disait-on dans Greve2012* aujourd’hui  car « du côté des étudiants en communication de l’Université de Montréal (AÉCUM), (ils) ont voté contre la GGI et refusent donc de se joindre au mouvement. Avec 181 personnes dans la salle, c’est un peu plus du quart des membres de l’association qui étaient présent à l’AG. »



Et bien parlons-en de cette AG car aujourd’hui, ce n’est pas la déception mais bien la HONTE que je partage en tant qu’étudiante en Communications à l’Université de Montréal!



Une AG mal préparée, des arguments faibles autant dans le Pour que pour le Contre où on parle de cash, sans parler de principes ou on parle d'efficacité sans parler de symbole d'appui.

Un vote de grève symbolique (de 10 jours !?) qui ne passe pas. Et pourquoi ? Parce qu'en grosse majorité, on pense à son examen en mars, son cours de thaï box et son stage chez Cossette. Allo la communauté!

Et il y a de quoi s’inquiéter. Rare.

Voilà dévoilé un symptôme plus profond ici… Un symptôme inquiétant, relié directement à la hausse des frais de scolarité…

Si l’éducation est en train de changer, ce n’est pas juste les programmes « rentables » favorisés, la facture étudiante qui s’alourdit, la gestion et le financement  des universités qui se privatisent, c’est aussi… les étudiants.

Les étudiants, la société de demain comme on se plait à le dire, ceux qui œuvreront dans les communications comme mes collègues, qui obtiendront des postes de grande influence dans la stratosphère médiatique, ceux qui sont au courant de la force d’un mouvement de masse et qui travailleront chaque jour avec et pour le public : C’est eux qui, en grande majorité, ont voté contre la grève, entre 2 tweets sur leur Iphone, leur cours de RP en tête, l’envie de régler le vote au plus vite, agités et stressés parce qu’ils venaient de manquer les 30 premières minutes de leur cours…

Ne manquez surtout pas 30 minutes de Relations de Presse !!
Mais manquez votre seule chance de comprendre un enjeu beaucoup plus vaste.
Manquez votre chance de comprendre ce qui se passera au Québec pour les 30 prochaines années et beaucoup plus…
Manquez votre chance de laisser l’individu de côté pour comprendre le sens du mot collectivité…

Une mentalité individualiste qui va de pair avec la privatisation et la hausse. Une mentalité que moi-même parfois, je me suis surprise à partager, étonnée, abasourdie de moi-même !

Les gens ne sont pas des mauvaises personnes, c’est une question de société.
Quand on baigne dans une idéologie particulière, on finit pas intégrer ses valeurs.
Et puis justement, question société, le Québec, il va mal…

Même dans la position en faveur de la grève, je trouve dommage de voir que parfois, certains étudiants adhèrent au mouvement pour les mauvaises raisons. Encore une fois, on peine à saisir les véritables enjeux. On vote parce qu’on a peur de voir son propre billaugmenter. On pense à l’argent de sa tirelire et à soi-même alors que la question est loin d’être individuelle.

De l’endettement ? Oui, moi je suis endettée et je vais m'endetter encore plus l'an prochain avec la hausse. Ok. Mais encore ?? Comprenez, l’enjeu de l’éducation est extrêmement plus profond. Outre le fait qu'elle empêchera certaine personne d'accéder à l'éducation, la montée des frais de scolarité dénote d’une tendance pernicieuse et invisible : celle du néo-libéralisme. 

Vous chialez contre la SOPA et contre Harper sans vous rendre compte que nous suivons présentement un courant général vers une même direction. La montée des frais de scolarité n’est pas distincte de ces changements, elle EST ces changements!

À L’AÉCUM, nous sommes chanceux! : Marc-Antoine Morin, outre nous entretenir sur le jambon et les tomates, est la  parfaite incarnation de ceux-ci!

Ce dernier marque en outre un point! Nul besoin d’être tata et grossier pour s’opposer à la hausse des frais de scolarité.  C’est bien dommage que l’image véhiculée soit encore celle de l’hippie qui brûle des drapeaux et qui « pitche » des tomates, pour reprendre les propos de notre cher Morin, auto-Président de l’MÉSRQ.

Car la réalité est tout autre. Des personnes différentes, d’horizons différents sont contre la hausse des frais de scolarité. De plus, il n’est pas nécessaire d’être pauvres et de ne pas avoir de manteau Canada Goose  pour légitimer son désaccord face à la hausse. Le mouvement de grève étudiante au Québec est GÉNÉRAL et MASSIF.
Les personnes qui appuient la grève veulent apprendre, réussir, avoir un bon emploi et forger une société progressiste et éduquée.

Elles ont dit NON à la régression de l’État.
La grève n’est pas une partie de plaisir.
Ce n’est jamais lefun ces choses là, c’est un moyen d’urgence pour la chose la plus précieuse que nous possédons : Le Savoir.

Et le Savoir et sa transmission ne s’achètent pas.
On « investit » pas dans son éducation comme on « investit » pas non plus dans son amoureux mais, on peut par ailleurs « s’investir » dans notre communauté.
Et si la conclusion de l’AG de mardi dernier me fait honte, elle m’a en outre convaincue d’une chose: la nécessité d’agir, au plus vite.

Je n’ai pas l’habitude d’écrire et de prendre position mais j’estime que cette fois, j’en avais le devoir.

-Cybele

« Au-delà des calculs comptables, la question de fond en est une de principe. L'éducation ne devrait pas être un luxe ou un produit de consommation comme un autre à payer en mille versements inégaux. Ce devrait être un droit qui permet à la société d'aspirer à un bien commun.» Rima Elkouri




mardi 14 février 2012

lundi 13 février 2012

maki à l'avocat

Je vote OUI car je n'ai pas peur de m'endetter;
Je le suis déjà.

je vote OUI car l'éducation se transforme en Sushishop à l'heure du lunch;
j'ai peur de me réveiller Maki à l'avocat

Et l'avocat se réveillera Kamikaze...
mais qu'importe, si nous serons tous, de petits sushis froids.
mais qu'importe, si partageant le même emballage, une même bouche nous dévorera





L'École de la Montagne Rouge

"L’École sera un endroit où les étudiants seront des enseignants, et les enseignants seront des étudiants. L'organisation proposera une approche esthétique différente et originale des mouvements de révolution à travers une série d'ateliers et de conférences dirigés."


-L'École de la Montagne rouge,
grève étudiante 2012


http://ecolemontagnerouge.tumblr.com/


Ecole Montagne Rouge

dimanche 12 février 2012

I like

rosa

dimanche 5 février 2012

cire et iphone (high-fun)









mon tipi n'est pas un open house


qu'importe de baisser les bras
lorsqu'on a l'impression d'en tordre un
quand on ne sait sur quel pied danser
qu'importe de se déchausser

qu'importe, qu'importe
ne frappe plus à ma porte

-rimel

samedi 4 février 2012

C'est mou ton excuse

J'avais un motton dans la gorge,
je l'ai soufflé dans un mouchoir

mercredi 1 février 2012

à maman









rosa