"Je vois l’amour comme un eternel rendering. Un produit synthèse qui ne se synthétise jamais au complet. Et lorsqu’il y a trop de choses à changer ou que le logiciel disjoncte, le projet se ferme. On recommence et on crée la vie."
mardi 29 mars 2011
Shutdown and Restart
"Je vois l’amour comme un eternel rendering. Un produit synthèse qui ne se synthétise jamais au complet. Et lorsqu’il y a trop de choses à changer ou que le logiciel disjoncte, le projet se ferme. On recommence et on crée la vie."
lundi 28 mars 2011
Rabbit
Are you magician?
Perhaps.
I can’t open the pickles bottle
Wish I knew the trick
Reminds me that you’re a man
Before being an asshole
And in fact- that your’e not an asshole
It’s just me who wants a bunny
To comes out of the hat- Of everything
Cheyenne
L'entre-deux
Durant la semaine qui avait précédé les photos de finissants, elle avait bu beaucoup de verveine, en espérant que le sommeil lui vienne. Elle ne se trouvait pas particulièrement repoussante, mais savait que la fixité de la photo mettrait l’accent sur son nez arqué, ses yeux fatigués et l’hésitation de l’expression à traduire.
-rimel
Fais-moi du gâteau!
lundi 21 mars 2011
métaphore filée du lundi soir
j'suis comme l'antarctiquec'est pas vouluc'est pas voulu non plus que j'aie envie d'ériger des igloos
Souper du dimanche soir
Tous les dimanches, ma mère s’investissait dans la préparation d’un faste souper visant à nous réunir cérémonieusement. C’était inéluctable : pour le souper du dimanche soir, ma mère se levait aux aurores pour décongeler un rôti de porc ou enfourner des tartes aux poires. Mais, au moment (con)venu, nous ne complimentions jamais assez son osso buco, nous ne lui racontions jamais assez notre journée, et le repas était à ses yeux toujours trop vite passé. Chaque semaine, ses espérances étaient telles que le souper ne pouvait être qu'une version édulcorée de ce qu'elle avait escompté. Après le dessert, ma mère montait dans sa chambre tandis que nous faisions la vaisselle.
-rimel
samedi 19 mars 2011
" J’avais faim
Et tous les jours et toutes les femmes dans les cafés et tous
les verres
J’aurais voulu les boire et les casser
Et toutes les vitrines et toutes les rues
Et toutes les maisons et toutes les vies "
Extrait de Prose du Transsibérien, Cendrars