lundi 30 juillet 2012
Il décida d’en faire à sa tête. C’était la meilleure solution. Sa tête à lui. Son instinct. Son courage. Son intelligence. Sa détermination. Son intuition. […] Il se disait qu’il avait raison, contre tous. Il savait qu’il n’y a pas de manuel, pas de recette, pas de méthode, pas de formule. On voulait le faire entrer dans le moule. Il refusait. Il n’y a pas un seul type de boxeur. Il y a des batailleurs de rues. Il y a les boxeurs scientifiques, ceux qui frappent forts. Ceux qui frappent souvent […] mille boxeurs, mille styles. Une seule chose importante, la victoire.
–pierre falardeau
-pierre falardeau
vendredi 27 juillet 2012
Le plongeur
Le plongeur,
j’ai l’impression que son squelette se dessine bien, qu’il se relie, point par
point. Tu peux le colorier avec tes feutres, en noir, si possible. N’oublie pas
ses yeux, car il sortent de sa tête. La sangria est blanche ou rouge, la
clientèle n’est pas d’ici. Sur la terrasse, une femme respectable a laissé
traîner un croûton dans une assiette. En dédaignant quelques miettes, on reste
coquette. Ton dessin est joli, mon mignon. 1+1 font deux, ce soir nous prierons
pour les sombres et les squelettes. Prends ton feutre rouge et dessine-leur de
l’amour. Les pâtes seront gratinées. Une petite ou une grosse bouteille. La
fatigue me gagne point par point, tes lignes droites se courbent. Je regarde à
travers la porte de la cuisine, car j’attends mes plats que mes clients
attendent. Alors dessine son squelette courbé et le chef qui lui tire dans les
yeux avec violence, de l’eau qui sort d’un pistolet. Le liquide pour faire
briller les ustensiles ne possède pas de couleur distincte. La table 120 veut
la facture. Consommer, payer. Il bêle comme un mouton. Je te chante une
comptine qui parle d’acide dans les yeux. Et je les vois ses yeux en sang, ils
me regardent sans me voir. Mignon, il faut porter ses lunettes protectrices
dans les labos. Les clients ont payé. Il y aura un autre restaurant. Le
plongeur est parti. L’acide mange ses pupilles. Tu peux le colorier avec tes
feutres, en noir, si possible.
mercredi 25 juillet 2012
l'avenir!
la tête en bas comme un bison dans son destin
-gaston miron
rester debout!
Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux -La Boêtie
pas facile de vivre debout alors que la plupart autour attendent leur pitance, à genoux. [...] Pas facile de vivre comme un homme (femme) libre au milieu d'une société d'esclaves.
-pierre falardeau
mardi 10 juillet 2012
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