dimanche 11 décembre 2011

-le harem mouille rare-

Il jouait dans un band. Vivait dans des entrepôts, y faisait des partys expérimentaux toujours mal aérés.



Entre deux partys montréalaids, réécrivait des nouvelles versions de sa lamentation en plusieurs centaines de pages. Après 2 verres de son jus c'est prouvé, les jeunes lectrices de Kundera ont une tolérance plus faible aux métaphores de proie sauvage et de chasseur perturbé


Il les fourrait de "bassesses du bassin" ne pouvant rien contre ses "pulsations métaphysiques". Il parlait de sa sève qui jaillit du volcan et de celle du sapin tendu et dur sous la hache de la coupeuse. Une métaphore tout à fait originale que j'avais déjà vue dans le section poésie du Journal L'itinéraire en 2003.

Une grosse tisane sexuelle pour s'écoeurer, dormir ben au chaud, ben au sec.
Tu aurais pu le dire en une phrase: Raconter les fois où tu te crosse en regardant la tivi ou dans tes vieux pantalons à snap après un soirée de pêche où le thon ne mord pas, c'est pas obligé de passer par le Kilimanjaro et la forêt boréale

si après tout, ça finit dans un kleenex

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