Chlore, chlore, chlore.
Pas comme dans une piscine,
mais comme dans des produits à récurer.
Lave le plancher, allez penche-toi
ma belle. Je sais que tu aimerais
mieux fantasmer devant ton ordinatron,
mirer ton paradoxe doré dans ta boîte
de plastique, mais non! vilaine,
fais des brassées de lavage, éponge le bain,
lave la vaisselle, fais des brioches!
Pas de bords de mer, ni de chauds
hivers, tu te contentes d'un petit
tablier sale et une couronne de pacotilles.
Putain, t'es molle, t'es moche.
Lis des magazines où ça
parle de pseudo-féminisme en sucre et
de filles qui mangent une carotte et qui chient
trois fois par jour.
Vomi, vomi, ta contradiction a fait son nid,
dans ta petite poitrine dégarnie,
celle que tu fais jeûner. Mets
tes collants, tes yeux innocents,
tes paillettes, tes jambettes.
Viens danser Jolie, la nuit est douce.
Et lui, quand est-ce qu'il reviendra,
ton lover-chinois?
J W.
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