Mon vol était prévu en début d'après-midi, destination: gazon.
C'est dans ta poche que je suis atterri, entre deux photos de torses velus et de sveltes gabarits.
Une fois arrivé, j'ai raffiné mon profil par de surprenantes paroles, déballé mon pedigree à une vitesse folle. Mais c'est plus tard, sous des airs néo-jazz, que les choses ont changées. Une marche infinie, tempérée par des délices à la fraise glacée. Le meilleur remède pour mes ardeurs m'attendait sous une couverture détrempée. De la natation en p'tit chien mouillé.
Une partie de fesses bombées; des culbutes agiles aux papilles dérangées. Ça frôlait la surexposition caniculaire, une thermodynamique bandante, de la cocaïne érotique presque suicidaire.
On a convenu de laver nos péchés sous un torrent de bords de mer. Une vague électrique sous des accoutrements éclectiques. Un coup de coeur aseptisé de poitrine bien grillée. La situation devenait floue, supportable rendez-vous. Je voulais profiter de ma récompense, du 1080p de virilité. Le sport favori des Dieux, un match ennuyant de nudité.
Alors on a joué notre propre partie: un quarterback contre un plaqueur endurci. Une pratique rapide, sans arbitre.
Je reprend l'avion dès demain, un frêle vaisseau marqué de mes initiales. Une fusée de papier fin, décorée de papier peint.
J'attendrai au prochain souper ou l'avènement du bal masqué. D'ici là, j'envisage ton excitation de pupille dilatée, de narine farinée, de relents de GHB.
Yd.
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