dimanche 9 octobre 2011

c'est que l'autre jour

C’est que l’autre jour, il est arrivé en coup de vent, de but en blanc,  j’ai rien pu faire. Parce que qu’esse-tu peux faire quand il est soudain là deux rangées  en arrière? Pause. Je me suis ramené du café, l’ai croisé dans l’escalier, les yeux dans la tasse de café. Eille, c’est que j’ai le chien mort et le chat malade, le vois-tu? Ça doit pas, puisque t’as regardé là où je n’étais pas. Et bien moi, j’ai regardé là où nous ne sommes plus, ni vue ni connue. En fait, je vais te le dire, c’est que quand t'es là, malgré les deux étés, les deux hivers, ça me met tout à l’envers. Et comme si ce n’était pas assez, tu seras là la semaine prochaine, toutes les semaines jusqu’en décembre. Pause. Je me ramène du café, te croise dans l’escalier, tes yeux rivés au plancher. 

-rimel

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