Dans la langue de Molière, s'il-vous-please:
La nervosité qui paralyse la paupière du penseur.
Que lui dire? Elle, qui a été si souvent peinte de chagrin,
colorée de gris, les dures matinées. Elle, qui malgré
la température humide et fraîche, laisse ses
cheveux s'entremêler dans la brise comme des anguilles.
Sa petite tête de rongeur.
Je ne sais pas quoi faire d'elle. Elle ne comprend
jamais rien. Elle les effleure tous de ses mains maudites,
elle crée des sphères de malheurs. Elle pond des
petites tristesses dans le coeur de tous ceux qui tentent
de percer son mystère opaque comme la nuit.
Au son du xylophone, elle entame sa marche.
La parade du printemps, la renaissance de la mélancolie.
La quête continue et, après le long coma hivernal, où trouvera-t-elle
son nid cette fois? Quelque part entre le cynisme et l'amertume, je présume...
Bonsoir. Bonne nuit. Éteins la lumière, petite fée.
L'Est, l'Est!
Jadetchka
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