dimanche 31 octobre 2010
bonbóny prvni část
samedi 30 octobre 2010
mercredi 27 octobre 2010
lundi 25 octobre 2010
mercredi 20 octobre 2010
Tragi-comique, mais plus comique.
dimanche 17 octobre 2010
Amen
Une femme dans le coin froid d’une pièce, rapièce une toile de soie. C’est une toile turquoise piquetée d’argent, la carte du ciel de deux enfants. On a mis dans le caveau, en plus de la soie, un poignard ciselé, un agneau mort-né et une toute petite toile d’araignée. Ce sont les souvenirs en parcelles qui reviennent hanter la vieille, les petites poupées trouées, les bouquets de fleurs fanées. Et les deux gamins, poudre de perlimpinpin, dans deux paquets de papier que la grand-mère a fait brûler. Les larmes ne viennent jamais lorsqu’il faudrait, elles se creusent de ruisseau en rivière. C’est une surprise sinistre, la goutte d’eau qui fuit du robinet, qui emplie le silence d’encore plus de silence. La femme s’agenouille devant la mort. Elle s’excuse à la pyrite de ne pas être de l’or. Elle a un chapelet à réciter. Et elle jure de secouer les femmes ternes comme des pruniers. Des fruits incroyables à dormir debout. Car il faut luire et briller, avec notre bijou.
Cheyenne
j'ai une corneille dans l'estomac, mais ça je ne le dis pas
Elle commence ici
Dans une enveloppe vide de tout
Une valise pleine de nous
Parce que le froid est blanc
Les couteaux étaient tranchants
Dans ce ballet de néant
La coupe à blanc de mon corps
Le feu de forêt d'or
C'était moi que je voulais
Avant, pendant, après
Mon tutu de douleur
C'est la corolle de ma fleur
Il y a pire que l'Alaska
Mais ça je ne le dis pas
Et à l'abreuvoir de la magie
Il y a du jus sans calorie
Tisse ma passion périmée
Je veux de la vie pour me parer
J'ai mis un timbre sur ma peau
De la typo dans mon manteau
J'ai vu pire que l'Alaska
Et pourtant on m'appelle Rosa.
vendredi 15 octobre 2010
jeudi 14 octobre 2010
Donne-moi un peu de pluie.
mercredi 13 octobre 2010
sorry mais Jmen caliss
Goldschläger Blues | Nursing Summertime Playgrounds
mardi 12 octobre 2010
craillemiariveux
-Pleure-moi une rivière, c’est ça qu’il faut faire, pleure-moi un océan, un lac pis une baie d’Ungava, je ne te toucherais même pas du bout des doigts.
Brujerías
Paint it black++
lundi 11 octobre 2010
Auto-strangulat | Jalousie 2.0
Mon avènement dérisoire
Il a pris sa perdrix blonde sur sa monture rouge
Arrivés à la caverne du poumon brisé, avec tous ces mots aux pieds des gens. Ce sont là des mégots dont le secret est aspiré. Déjà. Que faire de ces galets qui ne feront plus de ricochets. C’est un palais en ruine de statues Helvetica. Il n’y a plus de buissons ou de diamants. Ce n’est que du Times New Roman. C’est la mort d’un accordéon et puis le reste aussi, la dent sous l’oreiller, les nouilles instantanées. Trente années ont passé, dans le palais ils entrèrent, dans la salle d’acajou, sur le lit baldaquin. Comic sans Ms sans être coquin. Sa robe était pistache, son cavalier sans moustache.
La nouvelle connaissait son rôle, celui d’un dictionnaire dans une bibliothèque qui ne fane plus, une citation virginale, dans les corridors des rues. Les portraits des ancêtres étaient source d’anxiété et princesse, bois le thé, ne contracte pas d’its, soit femme comme la caresse. C’était écrit en caractère bold.
De toute façon elle ne comprend pas. À la fontaine de tout, à travers les cailloux, un poisson la salua. Il y avait la mousse et le soleil dans les rayons de l’eau. C’était beau. Imprint md shadow.
Et c’est la femme abandonnée qui coud la laine à sa peau, qui me prend par les mots. Elle a froid, c’est ce qu’elle ne dit pas, mais je comprends, on se comprend, dans ce grand hymne du tourment. On a perdu l’or avant l’alchimie, ce que sait la perdrix.
Il faut la grotte qui était là, avant que l’on écrive sur ses parois.
Cheyenne
samedi 9 octobre 2010
Nathan Walters | Warming you
vendredi 8 octobre 2010
Fernando
L’un a pris à gauche, l’autre à droite. C’est un cinéma chez soi, c’est la valse Florida. Circonstances de pharmacie, masque d’argile, vernis de vie. J’ai vu ceux qui ne souffraient pas. Oh Susanna. On l’a débranché, déconnecté, coupé. Chercheur d’or sur Wikipédia, mineur juste pour toi. À coup de pioches dans le tunnel, déterrer la cure, le goût du miel
et la couleur des étincelles.
Il y a toujours le coma, il en pleut ce soir sur moi. C’est une voix qui perd le fil, à l’autre bout du fil. On va le débrancher. Vous êtes des femmes accomplies. Merci, merci pour le rôti. J’ai clouée la valse des bébés, je m’en vais meubler mon foyer. Il y a du coffee bacon toast and orange juice. N’oublie pas l’accordéon. C’est la polka chinoise de la mauvaise saison, le reel de ta disparition.
Cheyenne
jeudi 7 octobre 2010
mercredi 6 octobre 2010
mardi 5 octobre 2010
Le dernier mot
lundi 4 octobre 2010
cookie
Dans un pays vert, je ne la connaissais pas. Pas à pas je l’ai suivie, vers l’immense château Vérité, ses murs mensongers. Je n’y voyais pas clair. Il me semblait patauger dans une boue de pièges et chaque rocher cacher une souris morte ou une éponge. Quelqu’un eut l’idée de promener sa grand-mère en chaise roulante, mais c’est le roulis de la mer que préférait la tante. Une autre dame dansait seule sur la balustrade. Un joggeur la salua. Elle s’immobilisa. Tout figé dans du cristal qui fond, il fallait suivre l’étoile du petit ourson. L’eau n’était pas polaire ni grande. J’avais l’appétit qu’une mère réprimande. Il fallait faire des biscuits ma fois. Et après souper, ils ont façonné
un immense pénis en chocolat.
Cheyenne
photo: Jamie Taete
octobre
Une révélation mystique
Exige quelques briques
Ce secret bien soufflé
Me viens de la dame du café
C’est une mission charmante : Dessine-moi un chat
Cette ballerine ne fait pas son âge,
Barbe, cicatrices d’impératrices
De vin en festins, rien n’y est
Tu n’as pas compris, qu’elle a dit
Il faut un homme, viande d’automne
De la soupe Habitant, en attendant
La révélation qui fuit au vent
Cheyenne
dimanche 3 octobre 2010
I wish you a glorious ending. Peace.
vendredi 1 octobre 2010
Le couteau ne vaut rien
Elle étudie la grammaire algonquine, son lexique de rivière (ce qui est resté dans la théière). Cette femme de verre et sa valise vide de tout, je les connais. Je les connais depuis son mois d’août, ce mois qu’elle compile chaque jour dans le compartiment noir, tiroir des choses à oublier. Elle gémit qu’il lui faudrait une écorce pare-balles, et même une cotte de maille de bal. Elle dit aussi,
Où sont les munitions
Dans lequel de mes pantalons?
Et les bourgeons, je ne me souviens plus
Où sont-ils réapparus?
Cheyenne