samedi 25 décembre 2010

and after the storm

Le chat s'émoustille devant une pelotte verte.
Ça goûte dangereusement le fer dans ma bouche,
j'ai une dent qui saigne. Depuis 2 jours, je blâme le sucre.
Les lumières dorées se consument entre elles.
Ça sent la bisque dans le couloir, et la carcasse de homard.
À découvert; j'ai voulu m'empêcher de t'appeler.
Je n'ai pas la force d'être consistante, je préfère
la douillette paresse, il neige trop de toute façon.
J'écoute des chansons tristes; I want you back, I want you back, I love it all.
J'ai entendu qu'il pleuvait à Prague, cela me semble en règle: pour l'instant.

J'ai réfléchi au moulin à images en regardant la boîte chromée; si j'en faisais
un, il n'y aurait pas grand chose d'autre que toi à montrer.
Je n'ai jamais compris comment être originale, tu sais.
Dans le mirroir full lenght,
j'ai vu les reliefs de ma cage thoracique, il y a quelque chose d'affreusement
beau dans cette pseudo maigreur dont je suis affligée. J'aime voir mes os; j'ai
l'impression d'avoir une raison d'être futile. Enfin, c'est con.

Joyeux noël, un café, une cigarette, un appel, un sourire.
Rien n'est mauvais, l'hiver est beau en campagne.

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