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La réalité d’un amour comme dans les films
Ou comment bien tomber en amour.
Ca se passe en Normandie pendant la deuxième guerre.
Il y a 4 soldats américains dans son histoire.
Un convoi militaire passe devant une belle jeune fille à bicyclette –sa grand-mère-.
Le premier Soldat lui tend un chewing-gum,
Le deuxième une cigarette,
Le troisième la trouve trop belle. Il n’a rien à donner et lui prend la main pour ne pas la laisser filer.
Le véhicule accélère, la demoiselle bifurque avec sa bicyclette et tombe en bas d’un pont. Dans le coma pour 6 mois, un soldat vient la voir chaque jour ; C’est l’ambulancier qui l’a retrouvé gisante en bas du pont. L’ambulancier, c’est aussi le grand-père qui, malgré la barrière linguistique et physique est tombé en amour dès la première seconde.
-histoire vraie récoltée du café
Cyb
Music me:
Réaliser des chefs-d’œuvre
En pâte à modeler
Pleurer sur son divan, dans sa chambre et devant le four
Et les jours défilent,
Les pâtissiers sont moins habiles
Et ton cœur est sec d’amour
Désert comme le désert
Madame V. te dit du mal
Il flotte comme un poisson dans ton bocal
Elle dit:
Tu as vingt ans
Grouille-toi avant, pendant
Après ça sera plus le temps
L’autre revient dans le décor
Encore et encore.
Jusqu’à la mort.
Tu googles tes maladies imaginaires
Ça pourri dans le frigidaire
Des tartes d’amour et de précaution
De tendresse et de petites inventions
Des idées comme ça
De biscuits, des hommes, du chocolat
Les autres et leurs tours du monde
Leurs voyages à dos de chameaux
Leurs baises dans les roseaux
Plus capable des cœurs brisés
Des détraqués
Des araignées
J’veux juste de la dentelle
Des femmes qui savent qu’elles sont belles
Et puis cessons le déca
Il y a assez de misère comme ça
Cheyenne
Photo: David Lachapelle
« On occasion we find ourselves pretending that we’re pure subjects, with no fixed nature, no past, no constraints, no limits. And at other times we fool ourselves into believing that we’re pure objects, the helpless victims of others’ assessments, our own questionable proclivities, our material circumstances, our biology. »
June 20, 2010, 5:15 PM
Lady Power, The New York Times
By NANCY BAUER
Non, je veux revenir en arrière
On ne se voit plus jamais.
Mais si, on se revoit dans la forêt
Pleure-moi une rivière.
C’est ça qu’il faut faire.
Si j’avais su jouer de la guitare
Mais il est un peu tard
Dans 15 minutes, je dois partir
Vendre des choses qui font grossir
Il faut prier les saints et les indiens
Mais pas les cons ni les vauriens
Alors c’est clair comme le jour,
C’est rose et blanc et bleu l’amour.
Cheyenne
image:www.alainpilon.com
Moi je joue
Moi je joue à joue contre joue
Je veux jouer à joue contre vous
Mais vous, le voulez-vous?
De tout coeur
Je veux gagner ce coeur à coeur
Vous connaissez mon jeu par coeur
Alors défendez-vous
Sans tricher, je vous le promets
J'ai gagné, tant pis c'est bien fait
Vous êtes mon jouet
A présent, ce ne sera plus vous mais toi
Et tu feras ca t'apprendra
N'importe quoi pour moi
Sans m'en faire, je vais t'assurer
Un enfer de griffes et de crocs
Tu crieras bientot "Au secours"
Alors décidant de ton sort
Pour m'éviter quelques remords
Je t'aimerai plus fort
Oh oui plus fort
Oh oui oui oui, plus fort
Oh la la...
-b.b
illustration ¬ rosa
Cheyenne et Cyb, Saint-jean 1990
C’est la Saint-Jean, l’heure où les enfants
Se barbouillent de bleu et blanc
Du gatorade à la vodka pour les ados
En route pour le Parc Jean-Drapeau.
Comment le veux-tu ton Québec?
Traditionnel ou Crémeux?
Moi je le veux riche,
De multiculturalisme.
Avec de la moutarde baseball dedans
Comme dans le bon vieux temps.
Les femmes vivent d’amour
Mais il y a encore de la misère
On a fait le tour
Maintenant flush les cowboys fringants calvaire!
Oublie les plaines,
C’est kétaine
Va prendre un bière juste pour dire
Pour dire à ta blonde qu’elle t’inspire.
-cyb
ta peau, mon canevas
ton épiderme marqué au pastel gras
figer l'expression d'un moment
imagé la poésie corporelle à l'indicatif présent
- rosa
Le Devoir, Cahier G –Présence autochtone-
Un capteur de rêves-made-in-Taiwan accroché au rétroviseur d’une minoune occupe la frontpage. Même pas assez sincère pour bloquer mes rêves d’envies inassouvies de pipi, peut-être juste assez gypsy pour égayer un road trip sur Taschereau. C’est ca la représentation contemporaine de la présence autochtone au Québec? Phoque.
-Cybèle
(À la Grande Bibliothèque jusqu'au 25 septembre 2011 - L'exposition Matshinanu - Nomades marie la poésie de Joséphine Bacon et des photographies du peuple innu)
C’est difficile. Même si mon tipi est rose saumon, même si la météo annonce du bon.
C’est pas le moment.
Dans mon cou, ça bloque à la pomme d’Adam.
Parce que j’ai pas eu le temps de m’épiler, parce qu’on est pas en février. Dans ma tanière de Verdun, je me tricote un déshabillé brun. J’espère que ça va passer. Que je vais en finir avec les boîtes de carton.
Quand mon tipi sera rose bonbon.
Mais mes plumes sont tombées, mon maquillage a trop coulé. J’ai pu la force de tirer à l’arc, de nager dans le lac. Je me vois mourir par petites flaques.
Sous la chaleur de juin. À Verdun.
Cheyenne
illustration: Rosa
X
Tou? Tqui?
X
Tqui? Meow
La première fois, tu avais commencé par m’inviter à jouer à police-voleur, avec du gear de dollorama, dans une vieille usine désaffectée.
Je t’avais trouvé drôle.
Après tu m’as parlé des mouffettes que tu venais d’euthanasier et tu m’as montré ton ganglion, je l’ai même palpé.
Ça m’a touché.
Je ne voulais pas aller coucher chez vous ou je niais.Il y avait des puces eurasiennes dans ton matelas. Tout le monde le disait.
J’ai fini par le faire un soir où sur Elvis, tu m’avais dit que je chauffais ton intérieur. Le lendemain tu m’as donné tes gants, moi je voulais sacrer mon camp.
Tu m’as montré tes dessins, tes photos et tes deux milles peluches. Ton ourson décomposé que tu gardais dans un Ziploc pressurisé.
Je t’ai aimé.
Qu’est-il arrivé des vœux que tu faisais aux étoiles filantes sur nous deux?Je voudrais encore jouer à magasiner des sapins de noël et manger des nouiches à la merguez piquante.
Il n’y a plus personne pour me border en soulevant les couvertes ou me chanter des berceuses. Les chandelles près du bain restent cireuses.La soupe dans sa cane et mon ventre se creuse.
À l’entrée de l’université, plus de jeune homme taché
avec dans les mains une surprise spontanée.
Je te cherche dans mes textos
et, sur mon wall Facelette tes comments nonos
Tou?
Capitaine C.
"Avant de devenir un plat de service vivant, la personne est « dressée » à rester parfaitement immobile pendant des heures. Il/elle doit également être capable de résister à une exposition prolongée au froid des aliments. Son corps sera épilé, y compris le pubis (l'étalage de la pilosité pubienne peut être interprété comme un acte sexuel[réf. nécessaire]).Avant le « service », la personne devra se baigner et se savonner avec un savon spécial sans parfum puis s'asperger d'eau froide pour abaisser la température de la peau (surtout pour les sushis qu doient être consommés frais).
Dans certaines contrées, l'interposition d'un film plastique ou d'un autre matériau entre la peau de la personne et les aliments est obligatoire afin de souscrire aux règles d'hygiène. De plus, le fait d'envelopper la personne nue dans un film étirable peut également être perçu comme un fétichisme impliquant une momification." Wikipédia
-Cybèle
Appelle-moi pas.
Je suis une bouteille
De vino de la casa.
Oui.
Mais oui.
Mes fesses.
Le sexe.
Le matin. Tu ne te réveilles pas.
Je suis du vino de la casa.
Et puis je suis obligée d’en boire
Comme si tu étais mort
Pour te voir évanoui,
Parti, assoupi, écrasé comme une fourmi
Il me faut.
Du vino.
Cheyenne
image: Gary Taxali
Puisque les hot-dog vapeurs
sont plus lucratifs que les vapeurs d'éther
Je remise mon sarrau
(le dimanche)
et prends ta commande, mon beau.
- Geneviève, technicienne de labo/waitress chez Mont-Royal hot-dog