"-Sans les femmes, vous ne feriez rien, m'interrompit-elle.
Quelque chose se vexa dans mon for intérieur.
Martine continuait.
-Est-ce qu'un seul de ces types dans la rue continuerait à aller travailler tous les jours alors qu'il n'y a plus la moindre grenouille à séduire, même le pouvoir et le pognon ne serait plus intéressant s'il n'y avait plus le regard des filles. En une semaine, même le prince charmant ne se brosserait plus les dents et jouerait aux osselets avec ses copains universitaires."
Thomas Gunzig, À part moi personne n'est mort. Le castor Astral, 1999.
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