jeudi 3 juin 2010

En me berçant sur mon balcon avec Renée Martel


Je t’écris pour te dire

que j’aurais aimé que tu m’écrives

qu’une trêve de silence eût été appréciée

Car même si ce n’était plus toi que je voyais dans ma sauce à egg roll

Même si on gisait côte à côte

sans possibilité de nager l’un vers l’autre

Je te connais encore par cœur.


J’ai oublié les molécules en 3-D,

le Liaodong et les dérivées

Mais pas toi.


Et puis, parce que pour tout bagage, j’ai vingt ans

Un amour qui ne veut pas mourir

complètement

Un tablier de waitress

Et une carence de caresses.

2 commentaires:

  1. « Il est paraît-il un rivage
    où l'on guérit du mal d'aimer
    les amours mortes y font naufrage
    épaves noires du passé

    Si tu veux que ma joie revienne
    qu'au matin je puisse sourire
    Vers ce pays où meurt la peine
    je t'en prie laisse-moi partir
    il faut de mes amours anciennes
    que périsse le souvenir
    pour que libérée de ma chaîne
    vers toi je puisse revenir... »

    - Barbara

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  2. C'est très beau, je ne dirai pas ton nom si tu veux rester anonyme. Mais très beau :)

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