Épais brouillard, l'horizon à peine perceptible
J'avance à petit pas, les yeux fermés
Le film de ma vie déroulant
Plusieurs souvenirs jaillissent, toi, moi.
Toi, moi... pourtant j'avance seule dans la tempête
Peut-être finirai-je naufragée, seul le temps nous le dira
Des mois à errer, naviguant dans l'océan infini
Cherchant désespérément une rive sur laquelle prendre appui
Sans le vent dans les voiles, mon voilier m'abandonne
Par mille et un chemins, je dériverai vers la terre qui m'est destinée
Quelques mois dans les maritimes,
Le temps qu'il m'aura fallu pour te retrouver.
Un certain 9 décembre 2010.
Michèle Lavoie.
Crédit photo: Nicola-Frank Vachon – photographe
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