vendredi 26 novembre 2010

pour le plus grand bonheur du plus grand nombre des plus grandes personnes



Le rouge et l’or ce soir m’ont volé tous les plaisirs. Je croyais qu’ils allaient m’aider à digérer le chili con carne, que leur chaleur parviendrait à renverser celle des calorifères, mais n’ont évoqué que la froideur du repas et celle qui m’éprend. Je croyais l’or capable de briller plus fort que les lampadaires et plus longtemps qu’un soleil d’hiver, mais il fait encore noir, et il n’est encore que 8 heures le soir. Le designer a quitté en me laissant seule avec sa dernière création rouge et or. Il est parti en coup de vent en me laissant tout le vent, de grosses bourrasques comme celles que je n’aime pas. Elles soufflent sur moi l’idée d’un happening manqué, d’une dictature éludée, d’un hiver pas entamé, des souvenirs déterrés d’une brebis égarée, adulée puis enterrée, agressive, négative et réactive, mère d’un cochon, grand-mère de trois portées de cochonnets, la pire truie qu’un verrat put espérer connaître, mais ce n’était pas une truie, c’était une brebis.

À la terre les vieux os déterrés, et pour le plus grand bonheur du plus grand nombre des plus grandes personnes de ma vie. Le conseil de Tartuffe pour pallier les blues de l’hiver :

Use your vagina to make a difference.

Flibeauté


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